Pour organiser un club de débats


(Notes basées sur Coaches' Handbook and Manual of Debating préparé par G.Pepall, R. Ray et R. Shepherd, de l'Union ontarienne des débats d'étudiants)

  1. L'entraîneur

N'importe quel enseignant peut être un bon entraîneur. Il suffit d'aimer travailler avec des jeunes à l'esprit vif et ouvert, de s'intéresser aux questions d'actualité et à la communication efficace.

On peut commencer par aider un entraîneur qui a de l'expérience, ou par accepter le rôle de juge dans un débat, ou par accompagner des élèves à un tournoi. Il y a des clubs organisés dans plusieurs écoles qui seront heureux de vous inviter et de vous aider à commencer un club dans votre école. La Fédération canadienne des débats d'étudiants ( F.C.D.É.) offre plusieurs ressources: textes, vidéo, ateliers, site web ( www. crif.ca/fcde.htm).

Le rôle de l'entraîneur est exigeant mais gratifiant surtout lorsqu'on voit le progrès de jeunes orateurs qui s'amusent en apprenant.

  1. Le club de débats

Commencez aussitôt que possible au début de l'année scolaire ( la 2e semaine de septembre). La première réunion devrait durer au moins 40 minutes. Annoncez la réunion plusieurs fois et assez à l'avance. Insistez sur le fait qu'aucune expérience n'est nécessaire, qu'on ne s'engage à rien et que les curieux sont bienvenus.

Invitez vos élèves en salle de classe, et demandez à vos collègues d'en faire autant. Des invitations écrites servent de rappel et montrent que le club est organisé et sérieux. Certains collègues peuvent peut-être vous aider et partager les responsabilités avec vous.

Avant la première réunion, voyez la Direction ou le Conseil étudiant pour obtenir de l'aide financière si possible. Parfois c'est mieux de planifier le budget au mois de juin, pour que l'administration connaisse vos plans. Tout dépend des voyages prévus pour les tournois dans votre région et de leurs frais d'inscription; 300 $ est une somme raisonnable pour une première année d'opération. Les membres du club peuvent aussi faire une levée de fonds ou s'entendre pour payer une cotisation.

Soyez bien organisé dès le début. La première impression créée est importante pour l'adolescent qui cherche une activité parascolaire. Faites circuler une feuille pour recueillir les noms et les classes titulaires des élèves. Insistez sur le fait que les débats n'exigent pas toujours un travail ardu et sérieux mais que les champions doivent s'entraîner sérieusement; que le club est centré sur l'étudiant et mené par les étudiants pour leur apprentissage et leur plaisir. C'est pourquoi une des premières activités, c'est de tenir l'élection d'un conseil exécutif pour organiser le club.

Mais avant l'élection, il faut que les élèves se connaissent un peu mieux. Présentez-vous d'abord et demandez aux élèves de se présenter à tour de rôle : nom, niveau, intérêt ou particularité. Vous pouvez faire un tour de table sur un sujet de discussion informelle, une question d'intérêt à l'école: les fumeurs, les casiers...

Quant à l'élection, demandez des nominations et assurez-vous qu'un poste revienne à un élève du premier cycle pour que les plus jeunes soient représentés.

Dès la première réunion, choisissez la meilleure journée et le meilleur temps pour les rencontres hebdomadaires. Promettez de ne pas changer ce choix et de faire des annonces pour rappeler les réunions. Pour la prochaine rencontre, quatre élèves devraient préparer un débat sur un sujet de leur choix.

  1. Le conseil exécutif
Le président préside les réunions
consulte l'entraîneur
écoute les demandes des membres
planifie les débats et les sessions d'étude
aide l'entraîneur à préparer les équipes pour les tournois
Le vice-président aide le président
préside à l'occasion
Le secrétaire annonce les réunions
reçoit et distribue le courrier, les invitations à des tournois
répond au courrier selon la volonté du club
polycopie et distribue la documentation sur les débats
Le trésorier recueille les cotisations et l'argent de levées de fonds
tient un livre des recettes et des dépenses du club
  1. Activités

Les premières réunions devraient permettre aux élèves de débattre de façon impromptue.

Les élèves suggèrent au président des sujets qui les intéressent.

S'ils désirent un peu de théorie, offrez à l'exécutif un choix de ressources : notes, vidéo... Aidez l'exécutif à jauger le choix de matériel, la quantité et le temps propice pour ces instructions.

Si votre région planifie un atelier à l'automne, essayez d'envoyer le plus de membres du club possible. C'est une activité dont le but est l'apprentissage et le plaisir sans compétition.

D'une réunion à l'autre, on doit présenter et exercer différents styles de débat (parlementaire, contre-interrogatoire, académique). Quand les tournois entre écoles et les tournois régionaux commencent, il faut planifier des équipes de recherche en bibliothèque et dans la communauté pour recueillir des renseignements et des opinions à partager avec les coéquipiers. Le partage et la coopération aident à bâtir l'esprit d'équipe dans le club. À mesure que les dates des tournois approchent, le président peut tenir deux ou trois réunions par semaines.

  1. Choisir un sujet de débat

Voici quelques critères à observer pour formuler un bon sujet de débat :

une question d'intérêt pour les jeunes;
un sujet qui présente deux points de vue opposés, dont les arguments sont identifiables;
un sujet qui n'est pas trop limité ou étroit;
une formulation affirmative, claire et précise;

Dans les débats parlementaires, la proposition commence par l'expression « Qu'il soit résolu que... », de façon abrégée : « Q.S.R.Q. ». Le gouvernement doit présenter un plan de mise en oeuvre pour l'application de son projet de loi. Exemple : « Q.S.R.Q. le gouvernement légalise la consommation de la marijuana à des fins médicales. »

Dans les débats contre-interrogatoires, il s'agit d'une question à laquelle on peut répondre « oui » ou « non ». Exemple : « Devrait-on permettre la consommation de la marijuana? »

Les débats impromptus, de style académique ou parlementaire, ne doivent pas demander de recherche et peuvent porter sur des sujets plus légers. Exemple : "Q.S.R.Q. l'on abolisse la Saint-Valentin".

  1. Une feuille de travail pour préparer un débat
Sujet : ______________________________________________________
Définition des termes : ______________________________________________________
Questions de base (besoins, but, le pourquoi...) ______________________________________________________
Ressources (humaines, matérielles) ______________________________________________________
Arguments : ______________________________________________________
Faits et statistiques à l'appui : ______________________________________________________
Contre-arguments anticipés : ______________________________________________________
Citations utiles : ______________________________________________________
  1. Exemple d'un discours du Premier ministre dans un débat parlementaire

(Adapté et traduit de Dan Wilson, Cameron Heights Collegiate, Kitchener, février 1980)

 

Q.S.R.Q. la vie rurale est préférable à la vie urbaine

Introduction

Madame la Présidente, honorables juges, membres de l'opposition et de la Chambre, je me lève en faveur de la proposition que la vie rurale est préférable à la vie urbaine. En tant que Premier ministre, je définirai le sujet et parlerai des arguments sociaux reliés à ce débat. Mon collègue, l'honorable membre du gouvernement, analysera les arguments physiques et économiques.

Définition

Selon le guide des électeurs de 1980, publié par notre gouvernement, "la vie rurale est l'existence dans une communauté de moins de 5000 personnes". Donc, la vie urbaine serait l'existence dans une communauté de 5000 personnes ou plus, à l'intérieur de limites précises, c'est-à-dire en ville. "Préférable" signifie "plus désirable", selon le Larousse.

Plus désirable pour qui, Madame la Présidente? Pour mon collègue et moi-même? Moins désirable pour l'opposition? Peut-être, mais le gouvernement ne veut pas débattre de préférences personnelles. Nous débattrons le fait que la vie rurale est préférable à la vie urbaine pour la majorité des Canadiens. Nous espérons ainsi éviter des discussions inutiles.

Avec ces définitions en tête, je vais présenter mes arguments sociaux.

Développement
Premier argument

Madame la présidente, il y a moins de crimes dans les régions rurales. Les statistiques

de 1975 démontrent un rapport direct entre le taux de criminalité et la proportion d'habitants de la campagne et celle des gens qui vivent en ville.

L'Ontario, qui compte une personne à la campagne pour chaque 5 personnes en ville,

a un taux de criminalité de 9,11%, tandis que le Nouveau-Brunswick, qui compte trois campagnards pour un citadin, a un taux de criminalité de seulement 4%. Madame la présidente, nous croyons qu'il est préférable que la majorité des Canadiens vive dans un environnement qui a le taux le moins élevé de criminalité, et cela est assuré dans une communauté rurale.

Ces statistiques soulèvent cependant des questions. Pourquoi le taux de criminalité est-il plus élevé en ville, où les gens emploient toutes les précautions possibles pour se protéger, où la police n'est qu'à quelques minutes de distance, où des personnes sont souvent tout près et pourraient aider? Pourquoi le taux de criminalité est-il moins élevé à la campagne, où la police est bien éloignée, où les maisons sont souvent laissées sans protection et sans être fermées à clé?

Certains diront que la sur-protection des maisons en ville, la présence constante de la police créent un défi pour les criminels. Nous croyons plutôt que la vie frénétique en ville, sa circulation impossible et la pression du travail de 9 à 5, accroissent la tension des citadins et souvent le crime est une soupape.

Deuxième argument

Ce qui mène à un autre fait. La vie rurale est préférable à la vie urbaine pour la majorité des Canadiens parce qu'elle est libre de toutes les tensions de la vie urbaine. Dans une communauté rurale, il y a de vastes espaces, de l'air pur et une harmonie spéciale qu'on ne retrouve pas en ville. C'est plus relaxant et c'est prouvé que l'on souffre moins d'angoisse et de maladies de coeur si son style de vie est tranquille.

Mais la vie urbaine est-elle si stressante? Oui! Selon les almanachs canadiens de '78 et '79, les centres urbains ont un taux de suicides reliés au stress de 0,3% tandis que dans les régions rurales ce taux est de 0,07% . Ces statistiques prouvent que la vie rurale est moins stressante que la vie urbaine.

Troisième argument

Madame la présidente, plusieurs diront que c'est vrai, la vie en ville est stressante, mais qu'il y a par contre une variété d'activités relaxantes. On peut aller au cinéma, aller danser...la liste est interminable! Certains préfèrent ces divertissements entre étrangers plutôt que le plaisir d'activités sociales entre amis et connaissances ou la joie d'activités physiques à l'extérieur, comme mon collègue précisera. Mais nous croyons que la majorité des gens aimeraient avoir le choix et seules les communautés rurales offrent ce choix.

Conclusion

Madame la présidente, pour ces trois raisons : un taux de criminalité moins élevé, une vie moins stressante et le choix de types de relaxation, la majorité des Canadiens préféreraient vivre à la campagne plutôt qu'à la ville. C'est pourquoi la vie rurale est définitivement préférable à la vie urbaine.

  1. Évaluation d'un débat

Une des tâches de l'entraîneur est d'offrir une critique constructive à ses orateurs. Parfois vous devrez juger dans des tournois, bien qu'en compétition, vous n'évaluerez pas les orateurs de votre club.

Il s'agit d'écouter attentivement et, lors d'un tournoi, de suivre les instructions donner aux juges. Un orateur qui peut vous convaincre a bien débattu. Il y a un élément de subjectivité dans notre évaluation, comme dans les compétitions de patinage artistique, et les élèves le savent. C'est pourquoi, en tournoi, on assigne deux, trois ou même quatre juges par débat.

Les orateurs apprécient une évaluation écrite, source de suggestions pour s'améliorer. On peut vous inviter à présenter vos commentaires à la fin d'un débat, lors d'un tournoi : donnez alors un point faible à corriger et un point fort à maintenir pour chaque orateur .

Une feuille d"évaluation contient ordinairement les critères suivants:

Le contenu : La définition des termes est-elle claire et précise?
L'interprétation de la question est-elle logique?
A-t-on perçu les points essentiels de la question?
Connaît-on bien le sujet?
Les arguments s'appuient-ils sur des preuves bien documentées?
Évite-t-on les affirmations gratuites?
La réfutation : Attaque-t-elle les arguments clés de l'adversaire?
Présente-t-elle de nouvelles preuves à l'appui de ses dires?
Le raisonnement : Est-il logique, pertinent, vif, agile?
Evite-t-on les contradictions?
Détecte-t-on les failles de l'adversaire?
La pensée est-elle originale?
L'organisation : Le plan des arguments constructifs est-il clair?
Le travail d'équipe est-il évident?
La réfutation est-elle facile à suivre?
Le discours s'articule-t-il autour d'une introduction qui annonce ses divisions et d'une conclusion qui présente la synthèse de ses opinions?
La présentation : L'orateur est-il convaincant? Semble-t-il sincère?
Emploie-t-on des techniques de rhétorique efficaces?
Le discours est-il adapté à l'auditoire?
Le style, le ton, le débit, le volume sont-ils efficaces?
La prononciation, la grammaire et le choix de vocabulaire sont-ils corrects?
Le contact avec l'auditoire, la tenue, les gestes, marquent-ils la confiance et le souci de convaincre?

Il faut distinguer entre le contenu et la forme du discours bien que la forme influence beaucoup l'auditeur. Les élèves ne sont pas des experts sur la question à débattre mais ils doivent montrer une bonne compréhension du sujet et des preuves suffisantes pour appuyer ses arguments. (L'entraîneur ne doit pas donner des arguments et des renseignements à ses équipes qui préparent un débat : il peut guider leur recherche mais les élèves doivent découvrir le plaisir d'apprendre et sentir un droit de propriété sur leur recherche)

L'amélioration d'un débat à l'autre est remarquable. Le discours est mieux articulé, la durée mieux respectée, la tenue, le débit, la prononciation, la projection de la voix s'améliorent... On ne lit plus son discours, on ne l'apprend plus par coeur. On écoute vraiment l'adversaire pour réfuter ses arguments et pour rebâtir l'argumentation qu'on a présentée.

  1. Un tournoi amical

Quand le club se sent prêt à inviter des écoles de la région à participer à un tournoi, il faut l'encourager tout en responsabilisant les membres. Plus les élèves s'impliquent dans l'organisation, plus ils seront fiers de leurs réussites.

Un comité organisateur d'élèves , guidés par quelques enseignants, se partagent les tâches : juges, chronométreurs, modérateurs, inscription, prix, pause-santé...

Choix du sujet et du style de débat : Surveillez la difficulté du sujet selon l'expérience des orateurs.
Évitez la répétition de sujets de tournois passés.
Choisissez un sujet assez courant, une question ouverte et dont le nombre d'arguments pour et contre s'équilibre.
Invitation : Le coordonnateur de la région peut fournir une liste des écoles membres de l'association provinciale mais vous pouvez étendre l'invitation à d'autres écoles.
Envoyez l'invitation au moins trois semaines à l'avance; souvent, on prépare en début d'année un calendrier d'événements pour la province. Évitez les conflits.
Insérez l'horaire, les directives pour se rendre, les frais d'inscription, un formulaire d'inscription et la date d'échéance pour accepter l'invitation.
Juges : Ordinairement, on demande à l'école invitée d'amener un juge par équipe. Pour en recruter davantage, voyez des enseignants de votre école, des parents, des anciens orateurs, des enseignants à la retraite, des membres de clubs Toastmaster, des étudiants en droit...
Vous voulez au moins deux juges par débat; si nécessaire les entraîneurs jugeront mais souvent ils préfèrent écouter leurs équipes débattre.
Feuilles d'évaluation : Vous pouvez employer les feuilles d'évaluation de la F.C.D.É.
Assurez-vous de polycopier assez de feuilles pour chaque ronde.
Salles : Assurez-vous de réserver les salles auprès de l'administration et d'informer le concierge en chef de vos besoins.
Prévoyez une salle de rencontre pour les instructions aux juges , aux modérateurs, aux chronométreurs et aux orateurs.
Modérateurs et chronométreurs : C'est possible de demander à un élève de faire les deux tâches mais c'est préférable d'avoir deux élèves par salle de débat.
Chaque école peut amener un chronométreur ou modérateur par équipe participante.
Assurez-vous que ces élèves aient les bonnes directives, et un chronomètre s'il n'y a pas d'horloge dans la salle.
Jumelage : Attendez à la dernière minute, à cause des absences imprévues.
Prévoyez trois remplaçants.
Évitez que deux équipes de la même école débattent l'une contre l'autre.
Assurez-vous que les juges n'aient pas deux fois le même orateur à juger.
Suivez les exemples de jumelage en appendice
Prix : Les élèves aiment gagner des prix; un ruban, une médaille, une plaque, un livre...
On remet, ordinairement, un prix au trois meilleurs orateurs et aux deux meilleures équipes.
Inscription : Deux élèves seniors peuvent recueillir les frais d'inscription, vérifier le noms des participants, les diriger vers les salles de sessions d'instruction et remettre la liste des noms à la salle de compilation.
Résultats : Un enseignant peut être responsable de la compilation, un élève habile à l'ordinateur peut être statisticien; les modérateurs apportent les feuilles d'évaluation à la salle de compilation.
Il faut vérifier les calculs des juges, rentrer les données de chaque ronde pour chaque orateur et faire le total.
Les résultats peuvent être remis de façons différentes, une copie par entraîneur, par ordre alphabétique ou par école...
Pendant la compilation, on peut faire des discours impromptus d'une minute, ou d'autres jeux oratoires.

 

Modèle de compilation

 

Rang Nom

 

(Nom de l'élève)

Région

 

(École, ou ville ou région provinciale)

Code

 

(no ou code assigné)

Ronde 1
J1 J2 J3 Moy.

(notes de chaque juge)

Ronde 2
J1 J2 J3 Moy.
Ronde 3
J1 J2 J3 Moy.
Total

 

 

 

(Il existe des programmes informatisés pour entrer les données et les compiler puis sortir un rapport: des élèves habiles à l'ordinateur peuvent programmer des modèles semblables)

 

 


Appendice

JUMELAGE PAR ÉQUIPES POUR TROIS RONDES

A/G -Affirmatif/Gouvernement Salles : A,B,C...

N/O -Négatif/Opposition Équipes : 1,2,3...

 

RONDES 1 2 3

4 équipes


A/G
N/O

Salles A   B    C   D   E
3    1        
2    4        
A   B   C    D   E
4    2                  
3    1                  
A   B   C    D   E
4    1                  
3    2                  
6 équipes A/G
N/O
1    2     3   
4    5    6    
5    6     4             
3    1    2              
4    2     1             
6    3    5             
8 équipes A/G
N/O
4    2           
3    1           
4    2                   
3    1                   
4    2                  
3    1                  
10 équipes A/G
N/O
4    2            
3    1           
4    2                  
3    1                  
4    2                  
3    1                  

12 équipes
A/G
N/O
Salles A B C D E F G H I
1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12
Salles A B C D E F G H I
11 12 7 8 9 10
6 1 2 3 4 5
Salles A B C D E F G H I
5 6 1 2 3 4
9 10 11 12 7 8
14 équipes A/G
N/O
Salles A B C D E F G H I
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
Salles A B C D E F G H I
13 14 8 9 10 11 12
7 1 2 3 4 5 6
Salles A B C D E F G H I
6 7 1 2 3 4 5
11 12 13 14 8 9 10
16 équipes A/G
N/O
Salles A B C D E F G H I
1 2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15 16
Salles A B C D E F G H I
15 16 9 10 11 12 13 14
8 1 2 3 4 5 6 7
Salles A B C D E F G H I
7 8 1 2 3 4 5 6
13 14 15 16 9 10 11 12
18 équipes A/G
N/O
Salles A B C D E F G H I
1 2 3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16 17 18
Salles A B C D E F G H I
17 18 10 11 12 13 14 15 16
9 1 2 3 4 5 6 7 8
Salles A B C D E F G H I
8 9 1 2 3 4 5 6 7
15 16 17 18 10 11 12 13 14

Pour éviter qu'une équipe d'une école joue contre une autre équipe de la même école, assignez des nombres consécutifs aux équipes de la même école.

Si les juges restent dans la même salle pour les trois rondes, les élèves n'auront jamais les mêmes juges, dès qu'il y a 8 équipes ou plus au tournoi.

À la 3e ronde, le côté à défendre (A/G ou N/O) peut être tiré au sort (pile ou face) entre les équipes jumelées.

 

JUMELAGE INDIVIDUEL POUR TROIS RONDES

Employé au séminaire provincial ou lorsqu'on veut jumeler les élèves avec des partenaires d'une autre école. On ne tient pas compte alors des résultats d'équipe.

Ronde 1
Débat parlementaire
Ronde 2
Débat contre-interrogatoire
Ronde 3
Débat impromptu
Salle P M M G M O C O
1 1 2 3 4
2 5 6 7 8
3 9 10 11 12
4 13 14 15 16
5 17 18 19 20
6 21 22 23 24
7 25 26 27 28
8 29 30 31 32
9 33 34 35 36
10 37 38 39 40
11 41 42 43 44
12 45 46 47 48
13 49 50 51 52
14 53 54 55 56
15 57 58 59 60
1er A 2e A 1er N 2e N
12 60 6 22
15 55 45 18
7 27 50 33
36 59 26 9
35 47 49 38
20 11 29 37
8 56 21 46
48 24 25 17
32 3 42 10
4 19 54 41
28 31 58 14
44 52 5 57
40 23 2 30
16 43 34 1
51 39 53 13
1er A 2e A 1er N 2e N
31 9 46 15
32 28 49 34
6 56 40 14
22 5 1 11
51 60 48 7
47 3 8 27
39 29 4 18
12 37 36 53
26 17 16 23
2 44 13 21
30 24 57 54
19 25 33 42
38 45 43 58
50 41 10 59
55 20 52 35

Chaque orateur change de partenaire à chaque ronde.

De ronde 1 à ronde 2, les membres du gouvernement passent au camp négatif, les membres de l'opposition passent au camp affirmatif.

Les côtés à la troisième ronde sont distribués au hasard, mais les orateurs ont un rôle différent dans l'équipe.

Les orateurs n'ont jamais les mêmes juges d'une ronde à l'autre, les juges étant assignés à une salle pour les trois rondes.